Tumeurs cutanées bénignes et malignes

La prise en charge des tumeurs cutanées est incontournable en chirurgie plastique. En effet, les chirurgiens plasticiens, reconstructeurs et esthétiques sont spécialistes de la chirurgie du revêtement cutané et de sa reconstruction. La prise en charge de ces lésions est cependant le fruit d’une collaboration étroite entre votre chirurgien, votre dermatologue et parfois radiologues et oncologues. Ces interventions ont connu une certaine croissance ces dernières années avec le développement de la carcinologie cutanée. Spécialité à part entière elle requiert une attention particulière dans sa prise en charge et dans son suivi. Les Chirurgiens de l’institut Aquitain de Chirurgie Esthétique sont qualifiés en dermato-chirurgie et sauront vous apporter les informations nécessaires au bon déroulement de votre prise en charge.

Une prise en charge multidisciplinaire

la prise en charge thérapeutique des lésions cutanées s’appuie le plus souvent sur le résultat d’une biopsie réalisée en général par votre dermatologue ou seulement sur son expertise. En cas de lésion bénigne avérée, votre chirurgien réalisera la chirurgie d’exérèse en vous exposant bien les enjeux d’une telle chirurgie. Les cicatrices nécessaires seront mises en balance avec la lésion à traiter, comme dans le cas d’un simple naevus apprécié comme inesthétique mais non inquiétant d’un point de vue médical. Dans d’autres cas, une lésion maligne aura été diagnostiqué (carcinome cutané, mélanome, lésion précancéreuse…) et dans ce cas votre chirurgien, aura le plus souvent recours à l’avis d’un comité d’expert en onco-dermatologie pour valider la prise en charge chirurgicale et le suivi post opératoire. Vous serez bien sûr informés de toutes ces modalités lors de votre première consultation.

Une chirurgie parfois en plusieurs temps

Pour des raisons évidentes,  dès que cela est possible la chirurgie et sa reconstruction (greffe de peau ou lambeau par exemple) sont réalisées dans le même temps opératoire. Néanmoins, dans certains cas de lésions dont les limites sont difficiles à circonscrire, une chirurgie en deux temps espacée de quelques jours peut être nécessaire. L’autre cas de figure pouvant amener à une reprise chirurgicale est celle d’une lésion dont les marges ne sont pas suffisantes, imposant dans ce cas une reprise chirurgicale.